Hidekawa Katsahura

Nom : Katsahura
Prénom : Hidekawa
Age : 18 ans

Histoire : Fils du bassiste des Black Fangs, Aikawa Katsahura, Hidekawa a toujours connu une vie tranquille, si on excepte bien entendu la mort de sa mère : dans l'opulence et sans la moindre pression de son père.

Néammoins Hidekawa n'a eu de cesse de vouloir contrarier son père. De ce fait il décida d'arrêter la musique le jour de ses 12 printemps, laissant donc son talent héréditaire inexploité. Au même moment il décida de se consacrer exclusivement à la pratique du basket-ball.

Dans la pratique de ce sport il se trouva être immensément doué, puisqu'il devint rapidement le meneur et la star de son équipe ! Tout le monde se mit à l'aduler pour son talent alors qu'Hide prennait un immense plaisir à jouer.

Mais cette nouvelle passion ne fut qu'un bref simulacre puisque une belle nuit d'hiver au cours d'une soirée bien arrosée, Hikori Naiwa, l'un de ses plus fidèles amis d'enfance, le menaca puis le frappa d'un tesson de bouteille. Son rêve d'indépendance et d'épanouissement par ce sport fut alors brisé, et il se renferma encore plus sur lui même.

Hidekawa fugua alors à de nombreuses reprises, désemparé, il n'avait plus le moindre goût à la vie. Ces absences devinrent au fûr et à mesure plus longues et fréquentes, jusqu'au point de commencer à faire paniquer son père.
Voyant son fils de plus en plus perturbé, Aizawa Irotori prit alors la décision de l'envoyer en pension. Il passa par maintes pensions du pays, sans qu'aucune n'ait le moindre effet sur lui.
A bout de nerf, Aizawa, qui aimait sincèrement son enfant, l'envoya parcourir les Etats-Unis à l'âge de 16 ans, sans le moindre argent pour subsister.

Il est coutume de dire que c'est d'en l'adversité que l'on se découvre. Hidekawa a su surmonter ces problèmes : il intégra un groupe de punk de la côte ouest nord-américaine en temps que basiste, qui rencontra un certain succès, ce qui lui permit de survenir à se besoins.

Ce voyage fut aussi l'occasion de se remettre au sport, il tenta de pratiquer à nouveau le basket : avec un succès plutôt mitigé, mais pu en revanche découvrir le football américain, où il se révéla être un excellent running-back.

Au bout de presque deux ans passés sur ces terres, avec l'accord de son père il prépara son retour au Japon dans ce pensionnat.


Cursus scolaire : Le quotient intellectuel d'Hidekawa est supérieur à 130. De ce fait dès sa naissance et ce jusqu'à ses 10 ans il intégra une école pour préparer les enfants dotés d'un fort QI à l'intégration dans le système public. Ses résultats sans être excellents, étaient largement supérieurs à la moyenne. De plus, il conclut son cursus secondaire en un temps record en alternant cours particuliers et écoles publiques.

Il pu alors intégrer l'école préparatoire de Tödai, où il décrocha avec brio l'entrée en licence de mathématiques appliqués. C'est à cet instant, et avec deux ans d'avance qu'il parti pour "le pays de la liberté"...
Il revient aujourd'hui étudier dans son pays natal au sein de ce pensionnat, afin d'éviter toute les dérives que peuvent causer son comportement.


Signes particuliers : Sa longue cicatrice à l'omoplate droit, ainsi que sa tendance à toujours s'habiller de manière sombre.


Description : Brun les cheveux assez longs, Hidekawa, derrière son coté mystérieux et asocial porte un grand soin à son apparence physique !
Assez grand et plutôt musclé de par son attrait pour les activités physiques, l'émeraude de ses yeux lui vient de sa mère qui savait aisément en jouer pour faire tomber des hordes masculines à ses pieds. De même Hide, prend un certain plaisir à renouveler sa garde robe.


Personnalité : Jadis assez bout-en-train et meneur d'hommes, ses mésaventures l'ont rendu affreusement lunatique, avec de nombreuses tendances à se renfermer sur lui-même. Néammoins son arrivée dans cette facultée signifie pour lui un nouveau départ, et de ce fait il souhaite de tout son coeur parvenir à changer ! Il est aussi judicieux de remarquer qu'Hide se pose beaucoup de questions, tant sur les moindres aspects de la vie, que sur la réelle personnalitée des gens. Cette dernière caractéristique, fait qu'il réfléchit beaucoup avant d'agir... Enfin peut-être cela tempèrera le comportement d'autres personnes !


ps : Les flashbacks qui suivent sont le commencement du background d'Hide qui sera dévoilé au fûr et à mesure du RP.

Dix-neuf années plus tôt, centre de Tokyo.


Aizawa Irotori marchaît d'un pas léger, presque écrasé tandis que dehors les acclamations de la foule se faisaient de plus en plus fortes. La jeune femme venait de garer sa voiture au coin de la rue, et s'appretait à entrer dans le grand Budokan par la porte dérobée.

"Kore ? J'aurais besoin de voir Ai-kun... C'est très urgent !"

La petite et douce voix d'Aizawa avait filtré dans l'air avant de parvenir au grand et musclé gardien qu'était Koretaru Kyonda. La masse musculaire tenta alors une brève réflexion. Puis devant le sourire implorant de la jeune fille dû concéder :

"D'accord... Mais dépèches-toi, c'est un grand soir, et la salle est pleine à craquer !"

Aizawa esquisa un faible rictus de remerciement, puis reprit son périple, ses pieds trainant sur le sol.

"Tu sais bien que ce n'est pas dans mon habitude de déranger..."

La voix d'Aizawa était faible, morne, sans aucune vie. Tout comme l'ensemble de ses gestes, on eut dit que son corps ne vivait plus que par procuration, et que l'esprit, ou plutôt l'âme de la jeune fille s'en était allée depuis bien longtemps.

[...]

Elle emprunta la porte de service cachée par l'énorme mastodonte, afin d'entrer dans l'enceinte menant aux loges des artistes. Ses jambes semblaient alors la trainer presque contre son gré vers une destination redoutée.

Une puissante voix se fit alors entendre en provenance des loges :

"Ah ah ah ah ah ! Sacré Aika ! Quatre filles dans la même soirée, même pour toi c'est un petit exploit !"

En entendant cette phrase, Aizawa qui n'avait pour l'instant pas témoigné la moindre expression, lacha une larme.

Cette dernière coula le long de sa joue lorsqu'elle batit des paupières. Cette perle roula sur la peau douce et sucrée de la demoiselle, puis s'écrasa sur le carrelage parsemant le sol de ce long couloir.

Néammoins cela n'affecta en rien le pas lent et régulier d'Aizawa qui se dirigeait vers le lieu d'où était sortit la voix grave et rauque. Aizawa n'était pas un mannequin, mais un joli brin de femme : brune, les cheveux toujours soigneusement attachés, mince mais plutôt petite. Elle se complaisait pendant ses années d'enfance à n'être qu'une fille comme les autres, bien alignée dans le rang. Alors que ses doux yeux bleu ciel lui procuraient un charme particulièrement apprecié au Japon.

Une autre voix se fit alors entendre du même lieux que la première, mais celle là était bien plus posée, mélodieuse dans sa seule intonation. En vérité cette voix n'était pas sans rapeller la mélodie à la flûte de Krishna : ennivrante et entrainante, hypnotique et dominante. Douce et forte à la fois, tel le bruit des flots qui accompagne les marins en mer, ou celui du vent sifflant dans les oreilles des randonneurs. Cette voix perca le silence de masse qui venait de s'instaurer, et le combla de la plus magnifique des manières : quiconque aurait entendu cette voix en serait tombé sous le charme...

"Mes amis : nous allons réaliser notre rêve ! Après avoir conquis le coeur de nos fans nous voilà enfin au Budokan.

Et cela par notre seul talent, nous ne le devons qu'à nous, et c'est bien nous qui allons y mettre le feu !

Jadis nous nous étions promis de devenir des stars, d'arrêter d'écumer les clubs minables et de devenir le plus grand groupe au monde. La première étape a été franchie : les Black Fangs sont au Budokan, et ce n'est qu'un début !"

La liesse qui suivit ce court discours fut d'une intensité rare, l'ensemble des membres du groupe semblaient entièrement dévoués à cet homme.

[...]

Aizawa parvint à la porte de la loge qu'elle ouvra doucement. Lorsqu'elle put en franchir le seuil, elle scruta avec attention chaque membres : Maresuke Tomita le batteur chauve tout autant déchainé dans la vie qu'il l'est sur scène. Noritoki Hoshina l'un des deux guitaristes, l'enfant des quartiers pauvres, le jeune rebelle à l'iroquoise totalement incontrolable. Takeno Naiwa l'autre gratteur de la bande, également chanteur et co-fondateur du groupe, l'ange blond aux piques détonants, est un vrai homme à femmes; mais il ne recule également devant aucun défi, ce qui fait de lui l'âme essentielle du groupe... Bien que pour l'ensemble des fans il n'est plus que l'acteur secondaire !

Et enfin, Aikawa Katsahura, le démon tentateur, des cheveux d'ébène et des pupilles d'un émeraude paralysant, il a fondé le groupe avec son ami d'enfance Takeno, et en est maintenant devenu le vraie star. Chanteur a la voix troublante et ennivrante, réelle délice de succubes, mais surtout bassiste de génie, Aikawa semble avoir été nourri à l'ambroisie tant ce qu'il touche devient génial. De l'avis des experts jamais personne n'est parvenu à jouer aussi vite sans user d'un médiator, mais c'est surtout l'énergie qu'il donne sur scène, exceptionnel pour un bassiste qui ont fait de lui l'homme adulé qu'il est aujourd'hui !

Aizawa plongea longuement ses yeux dans ceux d'Aikawa, leurs coeurs frémirent au même instant puis la jeune femme prit doucement la parole :

"Ai-kun, il faut que je parle immédiatement !"

Le jeune homme lanca alors un regard dubitatif à ses trois amis, puis sans un mot il se mit à suivre Aizawa.

[...]

Lorsqu'ils furent sortis, Maresuke fut le premier à prendre la parole, lui qui était le propriétaire de la voix forte qui s'était fait entendre quelques temps auparavant :

"Ces deux là sont fait pour être ensembles... Même leurs prénoms se correspondent !"

Noritoki esquisa alors un sourire en réponse à son camarade, puis il fit vibrer à deux reprises les cordes de sa guitare posée sur ses genous. Juste après il lanca, de sa voix fluette et si facilement reconnaissable :

"Le destin joue parfois de terribles tours aux âmes-soeurs..."

[...]

Aizawa avait entrainé Aikawa à l'écart dans une pièce vide servant habituellement d'entrpôt pour les instruments.

Elle lui tournait maintenant le dos, mains repliés contre se poitrine le coeur battant à tout rompre.

Aikawa remarqua l'état d'anxieté de sa compagne et tenta de la réconforter en posant sa main sur son épaule :

"Qu'est-ce qui se passe ma chérie ? Tu sais ce n'est pas toi qui va devoir jouer devant vingts milles personnes ! Alors tu n'as vraiment aucune raison de stresser."

La jeune fille alors une longue respiration, se retourna et braqua son regard azur dans celui de son amant. Et difficilement alors, que de faibles sanglots avaient commencé à naître sur ses joues elle parvint à articuler :

"Je.. Je suis enceinte..."

Aikawa fut paralysé par cette révélation, il ne prononca alors pas un mot pendant plusieures minutes...

[...]

Pendant ce temps Takeno commencait à s'impatienter, ils devaient entrer en scène d'une minute à l'autre et Aikawa, leur bassiste, manquait toujours à l'appel.

"Mais qu'est-ce qu'il fout bon sang ? Si il ne se ramène pas dans une seconde je le tue !"

Les paroles de Takeno étaient emplis de rage et de colère, colère d'être obligé d'attendre son ami d'enfance, cet ami qui lui avait volé toute sa popularitée et l'avait relégué au rôle de simple figurant !

Aikawa entra alors dans la pièce les yeux brillants comme jamais. Lui qui jadis ne laisse jamais transparaître la moindre émotion était aujoud'hui le plus heureux des hommes !

"Les amis, je suis... Je vais être père ! Alors je ne jouerais pas ce soir, j'en suis désolé, mais ce jour est le plus beau de ma vie !"

Seize ans plus tôt, appartement chic de Tokyo.


Takeno abatit à nouveau sa main sur le visage d'Aizawa, la jeune fille en pleurs était couverte de sang et de blessures. Takeno frappa à nouveau, puis s'arrêta et reprit une gorgée de vodka à partir de la bouteille qu'il tenait fermement dans sa main gauche.

Aizawa implorait pour son salut, et s'effondrant en larmes.

"Non ne touches pas mon bébé, il n'y est pour rien !"

Takeno se retourna et fixa Hidekawa dans les yeux. Ce dernier agé de deux ans, se tenait assis au milieu du salon, en pleurs mais les yeux tout ouverts comme pour défier le monstre qui se tenait devant sa mère.

"Il a les mêmes yeux que son père... Son père qui a été l'initiateur du fiasco d'il y a 3 ans au Budokan ! L'initiateur de ma déchéance ! Et tout cela pour prendre ma place !"

Takeno buvait encore, et à chaques fois il se remettait à frapper Aizawa, de plus en plus fort.

"Je devrais vous tuer tout les deux là, et comme cela Aikawa mourerait de chagrin en rentrant... Malheureusement ma vengeance ne sera alors pas tout à fait achevée ! J'ai une bien meilleure idée..."

A son regard pervers s'était ajouté un dégoutant rictus annoncant parfaitement ses intentions, lorsqu'il scruta le bas de la robe d'Aizawa. Il but une dernière gorgée puis reposa la bouteille sur la table afin de tirer de sa poche une arme : un desert eagle .50 AE chromé argent...

"Nous allons vraiment nous amuser tu sais ? Tu devrais être fière de pouvoir passer ta dernière nuit avec moi !"

Sa voix resonnait dans la pièce comme un affreux rire macabre. Il pointa alors le canon de son arme entre la poitrine d'Aizawa puis descendit tout doucement, jusqu'à le glisser sous la robe de la jeune fille...

Après que Takeno eut assouvit cet horrible fantasme pervers, le bruit de son arme resonna trois fois, trois appels à la grande faucheuse qui tâchèrent d'hamoglobine la moquette rose du salon.

Hidekawa se tenait tout près, ses deux petites mains enserrants celles de sa mère. Mais Takeno l'écarta du pied, il essuya ensuite la crosse de son arme et la déposa par terre, avant de saccager l'appartement pour faire conclure à un cambriolage ayant mal tourné.

"Et voilà stupide gosse ce qu'il en coûte... Ta venue a saccagé ma vie, et voilà que je viens de saccager la tienne !"


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Il y a deux ans, un bar de Tokyo.


Le présentateur tassa à nouveau ses fiches avant de passer à une autre nouvelle.

"Dépèche spéciale ! Aujourd'hui l'ancien guitariste des Black Fangs, Takeno Naiwa, a été reconnu coupable du viol et du meurtre, il y a quinze ans de cela, de la jeune Aizawa Irotori, suite au témoignage récent de l'enfant de celle ci ayant assisté à ce terrible drame !

Pour ce crime, le musicien encourt une peine d'emprisonnement allant de 30 ans à perpétuité."

Le barman changea de chaîne afin de remettre le match.

Hikori Naiwa frappa violement son poing sur la table et lanca un regard furieux à un jeune homme assit à quelques tables de lui. Il fulminait de rage et aurait voulu lécérer de ses ongles cette carcasse !

Il se leva donc et se dirigea en cette direction, arrivé à quelques mètres, il plongea son regard dans celui d'Hidekawa Katsahura.

"Je te croyais mon ami lorsque nous arpentions les parquets de basket ensemble ! Mais tu n'as pourtant pas hésité à accuser mon père ! Tu as gâché ma vie Hidekawa ! Tu mériterais de mourir !"

Hidekawa avait appris à rester impassible devant de telles menace. Il ne broncha donc pas un seul instant, et se remit à siroter son adelscott. Et cela rendit Hikori fou de rage ! Ce dernier se retourna donc, et juste au moment de partir il lacha :

"De toute manière, ta mère ce n'était qu'une sal***, elle méritait de mourir !"

Là Hide ne put contenir sa fureur : il bondit sur Hikori et l'envoya païtre sur le sol d'un violent coup de poing rageur. Mais le fils de Takeno, grand sportif, réagit au plus vite et s'empara d'une bouteille alors qu'il se relevait. Son coup frola Hide qui l'esquiva de justesse, et Hikori se retrouva alors un tesson de bouteille dans la main, en face de celui qui venait d'envoyer son père en prison !

Il fondit sur lui et le frappa à l'épaule. Hide se courba sous la douleur de ce coup : le verre avait transpercé sa peau, et il se retrouverait certainement dans l'incapacité de pleinement s'en remettre. Mais il ne se laissa pas abattre pour autant et projetta Hikori au sol... Et alors qu'il allait s'engager dans une lutte sans merci, il remarqua que ce dernier ne bougeait plus : le tesson figé dans sa gorge.